Aya, pardon retourne à Yopougon !!!

Article : Aya, pardon retourne à Yopougon !!!
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30 octobre 2013

Aya, pardon retourne à Yopougon !!!

Depuis quelques temps, je voyais les affiches sur les réseaux sociaux, on en parlait beaucoup avec les filles. Il n’y avait pas d’autres alternatives, il fallait qu’on aille voir « Aya de Yopougon » et ce contre vents et marrées.

Les vents et les marrées nous en avons rencontrés et pas qu’un ou deux mais plusieurs. Ah ! Aya que ne ferais-je pas pour toi. Moi qui t’ai raté à Abidjan, il ne fallait pas que je laisse passée cette chance de t’admirer, de te savourer, de te… je ne trouve même pas les mots. Bref,  toi-même tu sais.

crédit photo : parismamanetmoi.com

On attendait tous le Samedi, le programme était clair. Après s’être toutes regroupées, nous prendrions le bus pour l’Institut Français, et au retour le Taxi.

Samedi daigne enfin se montrer, mes sœurs et moi, nous nous attendons à passer une magnifique soirée avec Aya et entre filles.

Le regroupement était prévu pour 19 heures car la projection se ferait à 20h30.

J’arrive à 19h15 chez ma sœur chez qui nous devons nous rassembler mais il n’a que Sylvie qui est présente. Laure et Martine sont chez la coiffeuse, Lucie est en route ainsi que Suzanne.

La soirée ne semble pas bien s’annoncer. Comme il n’est pas encore 20h, nous attendons qu’elles arrivent mais plus question de prendre le Bus !

20h, Laure vient de rentrer et va prendre sa douche. Lucie fait son apparition, Suzanne arrive quelques minutes plus tard.

Pas question de renoncer, même s’il est 20h15 et que nous sommes toujours à la maison, nous irons à la rencontre d’Aya. A ce moment, il n’est plus question d’attendre Martine.

Nous sommes sur le point de partir quand Suzanne réalise qu’elle a laissé son ticket chez elle. Décidément Aya n’est pas une fille facile ! Mais nous aussi n’étions pas des prétendantes faciles ! Nous la voulions et nous l’aurons, ai-je pensé un instant.

Nous décidons donc de passer chez Suzanne et ensuite de continuer à l’Institut Français.

Le téléphone de Sylvie sonna, et quelques instants après nous voilà en train de prendre une glace dans un glacier du quartier.

Vous allez vous dire que c’était une invitation, eh bien non, c’était une amie de Sylvie qui l’informa qu’il n’y avait plus de place à l’Institut Français et qu’il y avait du monde qui attendait toujours.

En toute évidence, il fallait qu’on se résigne. On aura eu pour consolation cette délicieuse glace.

La soirée aurait été quand même belle si elle s’était arrêtée à la glace. Mais non, le téléphone retenti à nouveau. « Il y aura une deuxième projection dans 1h30 », nous fait-on savoir.

A ce moment l’espoir renaît, nous avons encore du temps donc « no stress ».

Nous partons récupérer le ticket de Suzanne et ensuite, nous voilà Aya. Comme on a encore du temps et que la faim nous terrasse, nous décidons d’aller manger de la dibiterie.

Le sort s’acharnerait-il sur nous ? Pourquoi autant de problèmes à cause d’Aya ?

Une fois encore, Aya nous repoussait ! Voilà que maintenant Sylvie qui doit nous payer à manger, se rend compte que son portefeuille est resté à la maison, et sa carte resto refuse de marcher. Heureusement que dans ce fast-food, on paie avant d’être servi, sinon imaginez la honte sur nous, en train de faire la plonge ; lol !

Nous voilà ainsi dans la rue, toutes belles, affamées, comme de pauvres filles déshéritées.

Il est 22h, nous sommes assises dehors, au bas de l’immeuble dans lequel vit Suzanne quand Lucie se rend compte qu’elle a perdu son bracelet qui était à son  poignet.

Cette fois-ci, c’était trop ! Dieu nous avait donné suffisamment de signes pour que nous restions à la maison.

Ce fut une soirée complètement gâchée ! Nous avons dépensé pour les tickets et le transport pour ne rien voir au final.

Crédit Photo: Edwige Molou
Crédit Photo: Edwige Molou

Je ne veux même pas chercher à regarder sur Internet, car on ne sait jamais avec Aya. Il ne faut pas qu’en voulant télécharger ou regarder, que mon ordinateur  subisse la colère de Aya.

S’il vous plait si vous la rencontrez, dites-lui de ne plus venir, ici à Dakar. Vraiment, on sait qu’elle nous aime mais qu’elle reste à Yopougon !

 

 

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Commentaires

josianekouagheu
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Ah Edwige Aya n'a pas voulu de vous. Franchement, elle doit être forte cette fille. Entre Suzanne, toi et les autres c'est toute une histoire a la Aya. J'ai aime l'histoire. J'ai ri et rigolé. Beau billet ma grde. J'irai voir ce film.

Edwige MOLOU
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Merci beaucoup! Au point où j'en suis, je ne te conseillerais pas d'aller chez Aya deh, :) .Mais bon la vérité est que c'est une oeuvre formidable et très intéressante. Je me demande bien ce qu'elle va te réserver !

Esther Yao
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Aya vous aimait trop.Vous n'avez pas regardé le film, vous l'avez plutôt vécu.

Edwige MOLOU
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Mdrrr , eh oui nous l'avons vécu en live même ! LOL

Quentin
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Edwige MOLOU
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